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Swiatek : "Je ne suis toujours pas habituée à tout ça" Iga Swiatek dispute le titre à Jasmine Paolini ce samedi à Roland-Garros. La Polonaise a beau avoir remporté 3 fois le tournoi et disputer sa 3e finale consécutive sur la terre battue parisienne, elle ne s’est pas encore familiarisée avec les enjeux et l’ambiance qui règne autour de ces grands matchs. C’est ce que nous a confié la n°1 mondiale en conférence de presse. Iga Swiatek : "Habituellement, je prends conscience de ce que j'ai accompli après le tournoi. Mais pendant le tournoi, j'ai la sensation que je dois juste jouer un autre match. Mais parfois, c'est dur de faire abstraction des enjeux, de l'atmosphère qui règne autour de ces matchs. Donc, je ne suis toujours pas habituée à ça et ça n'est pas la routine. Mais d'un autre côté, quand je suis vraiment concentrée sur mon travail et sur mon tennis, je peux en faire une routine. Parce que c'est la manière la plus simple de le faire, à mon avis."
Vague italienne sur Roland-Garros derrière Sinner et Paolini C’est une véritable vague italienne, presque un raz-de-marée, qui a déferlé sur cette édition 2024 de Roland-Garros. Outre Jasmine Paolini qui dispute ce samedi la finale du Simple Dames face à Iga Swiatek, et Jannik Sinner, battu vendredi en demi-finales du Simple Messieurs au terme d’un nouveau duel épique face à Carlos Alcaraz, les Italiens sont présents aux derniers stades dans la plupart des catégories de ces Internationaux de France de Tennis. Ainsi, la finale du Double Messieurs opposera cet après-midi Simone Bolelli et Andrea Vavassori à Marcelo Arevalo et Mate Pavic. La finale du Doubles Dames opposera dimanche Paolini, encore elle, et Sara Errani à Coco Gauff et Katerina Siniakova. Et même du côté des juniors, l’Italien Lorenzo Carboni était également présent en demi-finales du tableau de Simple Garçon, battu par le Tchèque Tomasz Berkieta. Une véritable vague vert, blanc, rouge.
Swiatek-Paolini : un match au sommet pour devenir la reine de Roland Garros L’édition 2024 de Roland-Garros arrive à son moment décisif. La finale dame aura lieu cette après-midi à 15h. Elle opposera Iga Swiatek, tenante du titre, à Jasmine Paolini, la surprise de ce tournoi. Ce duel, qui se déroulera sur le court Philippe-Chatrier, promet un spectacle intriguant entre deux joueuses en pleine confiance. D'un côté, la Polonaise arrive en finale après une série impressionnante de victoires. Bluffante, elle a démontré une fois encore sa maîtrise absolue de la terre battue. Son jeu agressif et sa régularité exceptionnelle lui ont permis de surclasser ses adversaires souvent en deux sets. Son match le plus difficile a été son second tour contre Naomi Osaka. Malmenée, elle a montré une résilience remarquable, sauvant notamment une balle de match (7-6, 1-6, 7-5). A l'inverse, l’Italienne, 28 ans, a créé la surprise en atteignant sa première finale en Grand Chelem à Paris. Classée au-delà de la 25ème place mondiale en janvier, elle joue le tennis de sa vie. Eliminant plusieurs têtes de série sur son chemin, elle s'est même offerte la numéro 4 mondiale, Elena Rybakina, en quarts de finale. Son jeu tout en finesse, son intelligence tactique et sa détermination ont fait d'elle une adversaire redoutable. En demi-finale, elle a su garder son sang-froid pour écraser la jeune Mirra Andreeva (6-3, 6-1). Bien que la numéro 1 mondiale reste la grande favorite, elle devra tout de même rester prudente. Son adversaire pourrait rendre cette finale plus disputée que prévu. Quoiqu'il arrive une page de l'histoire du tennis risque de s'écrire aujourd'hui.
Roland-Garros Juniors - Suivez la finale du Simple Garçons en Live La finale du tableau de Simple Garçons de ce Roland-Garros 2024 est en cours sur la terre battue du Court Simonne-Mathieu. Elle oppose le Polonais Tomasz Berkieta, tombeur du jeune prodige français Moïse Kouamé en quarts, à l'Américain Kaylan Bigun. En début d'après-midi, la Tchèque Tereza Valentova a remporté le titre dans le tableau de Simple Filles. En finale, elle a créé la surprise en dominant sa compatriote Laura Samson en deux manches (6-3, 7-6) et un peu plus d'une heure et demie de match. Comme c'était le cas pour tous les matchs junior de cette édition 2024, vous pouvez la suivre en Live sur TennisTemple. De la même façon, tous les tournois du Grand Chelem Juniors sont à suivre sur TT. Après cette finale, rendez-vous sur le gazon de Wimbledon pour suivre les prochaines prouesses des futures stars du tennis.
Alcaraz, 21 ans et une âme de vainqueur : “Les finales ne sont pas faites pour être jouées, elles sont faites pour être gagnées” Carlos Alcaraz va jouer sa troisième de finale de Grand Chelem. Après s’être imposé à l’US Open (en 2022, face à Ruud en finale, 6-4, 2-6, 7-6, 6-3) puis à Wimbledon (en 2023, face à Djokovic en finale, 1-6, 7-6, 6-1, 3-6, 6-4), il a l’occasion, ce dimanche, de s’adjuger un nouveau sacre en majeur.  À seulement 21 ans, l’Espagnol est un vrai modèle de précocité. Annoncé comme le digne successeur de Rafael Nadal, le prodige d'El Palmar sera très attendu dimanche. Vainqueur de Jannik Sinner en demi-finale, beaucoup de personnes voient déjà le trophée dans les mains du champion espagnol. Pourtant, il lui reste encore un sacré obstacle à franchir : Alexander Zverev, 4e mondial et sacré à Rome juste avant Roland-Garros.  Interrogé en conférence de presse, ‘Carlito’ est revenu sur son match des demi-finales. Il a reconnu avoir souffert, mais s’est montré très satisfait de l’état d’esprit adopté pendant la rencontre : “Ce match était très intense, le niveau tellement élevé. La clé, c'est que j'ai su saisir les occasions au bon moment. Je suis très heureux d'avoir puisé dans mes anciens matches, où j'ai pu être moins bien mentalement et en faire les frais. Je m'en suis servi sur cette demi-finale, j'ai été positif tout le temps, fort dans la tête. Je suis fier de ça.” Dans un match qui s’est révélé physique, il a, une fois encore, souffert physiquement. Malgré tout, il explique avoir bien mieux géré ses crampes que l’an passé (face à Djokovic en demi-finale, 6-3, 5-7, 6-1, 6-1) : “Elles n'étaient pas aussi fortes que celles de l'année dernière (les crampes). Mentalement, je suis plus fort. Je sais comment gérer ce genre de situation.  Je sais que quand j'ai des crampes, si je reste dans le match, elles vont partir. Je sais ce que j'ai à faire pendant ces moments précis. Lorsque j'ai une crampe, je dois m'accrocher et raccourcir les échanges. C'est ce que j'ai fait, je l'ai bien mieux géré.” Enfin, Alcaraz s’est également projeté sur la finale de dimanche, face à Alexander Zverev. Très motivé, il ne veut pas pour autant prendre son futur adversaire à la légère : “Je ne l'ai pas senti comme ça. C'est une grande victoire, oui, mais une victoire en demi-finales. Je suis tourné vers la finale. Ce sera très difficile, tactiquement, je vais devoir très bien jouer. Sascha (Zverev) a un excellent service sur terre, des coups très solides. Je sais que ça va être très compliqué.  Mais une finale de Grand Chelem ne peut être que compliquée. Il ne me reste plus qu'un pas. Je me répète souvent une phrase : ’Les finales ne sont pas faites pour être jouées, elles sont faites pour être gagnées.’ En ayant cette mentalité, je peux avoir en tête l'image de moi avec le trophée.”
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